Le 21 août dernier, la plateforme META a procédé au blocage des nouvelles Canadiennes via les plateformes telles que Facebook et Instagram. Cette réaction est en réponse à la Loi sur les nouvelles en ligne adoptée au mois de juin dernier.
Selon le site web de Radio-Canada, « le Sénat a adopté lors d’un vote final le projet de loi C-18 qui obligera Google et Meta à payer les médias pour le contenu d’actualités qu’ils partagent ou réutilisent d’une autre façon sur leurs plateformes. »
« Votre contenu n’est pas visible au Canada »
Ce blocage se résume par l’incapacité de publier et de partager du contenu médiatique. Le nombre de lecteurs risque de diminuer considérablement puisqu’ils ne pourront plus accéder aux contenus médiatiques.
Pour les entreprises c’est une impossibilité de promouvoir leurs services. Pour l’instant, les journaux tels que FrancoPresse et le journal Agricom n’ont pas encore été touchés. NDLR: Sur la page Facebook du journal, il est indiqué Site web plutôt que Journal, afin de pouvoir échapper au blocage.
Où en sommes-nous un mois plus tard?
Bien que la situation devait durer quelques semaines, plusieurs doutent pouvoir récupérer leurs plateformes cette année. La loi C−18, ou Loi sur les nouvelles en ligne, doit entrer en vigueur en décembre prochain.
Selon le projet de loi C-18, les géants du web pourraient devoir 234 millions en redevance.
Plusieurs journaux francophones hors du Québec se tournent vers la solidarité de leur communauté pour passer à travers cette nouvelle crise, c’est beau à voir!
Comme elles ne font pas partie de Meta, les plateformes telles que LinkedIn, X (anciennement Twitter) et Blue Sky restent, toutefois, accessibles aux contenus médiatiques. Mais l’accès à l’information fiable sur X est un tout autre sujet…